On peut toujours aller plus loin
En bas de mon écran, à droite, ça indique 02:29. Dehors il fait nuit, mon cerveau vibre, c'est un peu électrique là dedans, les cigales chantent sans cesse dans ma tête et je m'apprête à publier mon premier message sur un blog que j'ai créé sans vraiment le vouloir.... Juste parce que j'ai cliqué sur le mauvais bouton dans un demi sommeil il y a deux nuits, juste parce que ma muse ne s'amuse plus, qu'elle n'est plus là, absente mais présente... Juste pour sortir du cadre, du vide, de la ligne droite et de l'angle qui lui ressemble. On ne peut s'envoler qu'en ouvrant la porte, la fenêtre ou je ne sais quoi qui aurait forme de rectitude. Un peu comme ces tableaux du japon d'avant qui nous semblent inachevés parce que leurs surfaces ne sont pas entièrement barbouillées. Un peu de noir sur de l'espace blanc. L'un n'existant que si l'autre lui laisse de la place, et les formes se mettent à flotter. Petite embarcation sur l'océan. Un être dans le néant. Et cette énergie qui commence à gonfler dans ma terre, dans mon ventre ou ailleurs, mais à l'intérieur. J'ai dix textes en préparation, une centaine de photos à travailler... mais ce n'est pas encore l'heure. J'attends l'explosion. Pour le moment, il me faut ranger. En bonne ménagère.
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